Franco-ivoirienne ayant grandi toute son enfance en France, j’ai toujours voulu embrasser ma deuxième culture (surement à la recherche de sensation forte. Ah !). Lorsque l’occasion de vivre la vie à l’Abidjanaise s’est présentée je ne pouvais refuser, mais ce n’était sans savoir comment je serais accueilli sur la route. Les transports, ce n’est pas ce qui manque à Abidjan et on le ressent dès la sortie de l’aéroport avec les embouteillages.
Voici une petite liste des types de transports que vous rencontrerez sur votre chemin ou que vous aurez la chance d’utiliser.
LE GBAKA
Le transport en commun le plus original, de par sa déco extérieur et intérieur souvent très créative, mais surtout le plus utilisé. Il est le mode de transport privilégié des abidjanais, le plus souvent issus des quartiers populaires et également le plus dangereux que je connaisse. Je n’ai jamais eu l’occasion de l’emprunter car il faut l’avouer, les conducteurs ou les apprentis (ces jeunes qui appellent les clients au bord de la route) ne respectent pas du tout le code de la route et pour la majorité ont des freins laissant à désirer.
LES TAXIS
Prendre un taxi vous semble être un luxe, pourtant à Abidjan il existe des taxis pour toutes les bourses.
Le taxi compteur :
Remarquable par sa couleur orange, il fonctionne avec un compteur et se déplace dans toutes les communes d’Abidjan (et à l’extérieur). Cependant, la majorité des personnes empruntant ce mode de transport, font ce qu’on appelle un « arrangement » c’est-à-dire négocie le prix de la course avant de monter dans le véhicule. Vous me direz mais pourquoi ? Pour 2 raisons : les embouteillages qui pourraient rendre la course 4 fois plus chère mais également la malhonnêteté des taximètres. Loin de là de faire d’un cas une généralité mais les taximètres ont pour réputation de trafiquer leur compteur. Cependant, depuis un moment on voit de plus en plus de taxi dit « conforme » et l’arrangement peut parfois vous coûter plus cher dans ce cas.
Le taxi communal :
Véhicules propres à chaque commune d’Abidjan. On les différencie par leur couleur. Il ne s’agit pas d’un transport individualisé car les taxis communaux prennent sur leur passage des clients allant dans la même direction.
Le taxi banalisé :
Communément appelé Wôrô-wôrô, ce sont ces véhicules utilitaires utilisés comme transport en commun, généralement de couleur jaune.
Le transport type UBER
Depuis quelques années ont émergé les « ubers » à l’ivoirienne. Deux entreprises sont nées de ce système : Taxijet et Africab. Un peu plus cher que les taxis mais d’une meilleur qualité, que ce soit la conduite du chauffeur que l’entretien du véhicule.
Le BÂTEAU BUS
Les abidjanais ont la possibilité d’emprunter les bateaux bus traversant la lagune. Peu développé pour le moment, seul 4 destinations sont desservies. Bien mieux lorsque l’on veut éviter les embouteillages.
Le BUS
Enfin le bus, avec le temps je vois de plus en plus de bus émerger sur la route. Les arrêts sont modestes ; ne vous attendez pas à voir beaucoup d’abris bus et les véhicules sont souvent vétustes. Cependant ces derniers temps, des nouveaux véhicules sont apparus : le Wibus. Il s’agit de minibus ayant un accès à internet. Il semblerait même que des bus électriques fassent leur entrée dans le campus de l’Université Félix Houphouët Boigny.
Voilà le topo sur les transports à Abidjan. Maintenant que tu sais ce qui t’attends, jette un coup d’œil sur le séjour d’Ella pour découvrir ce qui est possible de faire à Abidjan pendant les vacances. Que tu restes 7 jours, 10 jours, ou bien 1 mois ceci est pour toi.